Transe
dans l'échappée des fièvres
ivres des danses transportées par l'errance
transe des gestes affamés
au soir des partances
dansent les fièvres
autour du verbe
dénudé
25.02.00
|
Incandescence
au milieu des fièvres
à même le ventre chaud des hivers
en proie au délire
ce temps délié
au coeur des voix uniques
fièvres
sauvages
danse des sens
au centre vibrent violents
parmi les cris
25.02.00
|
En ses aubes
fugitives
un désir longe la main caressante
sur le corps offert
jusqu'à l'étirement du geste
frémissant en son souffle
féroce en ses rêves
vibrant en ses nuits
jusqu'à l'apogée
29.02.00
|
Sur le visage
un baiser vierge
s'offre au désir
déployé sur le corps d'un sourire
naissance du geste
entre la caresse
et le nu des mots
apaisé
débusquée
l'âme grésille
emportée dans un regard
neuf
20.03.00
|
Entre le
sombre des crépuscules
et le clair matin
se dénudent les désirs subtils
quand les mots ne suffisent plus
à dessiner des sourires
sur les lèvres lancinantes sauvages
au gré d'une parole vivante
plus belle qu'une image
plus belle dans le tendre
trempée dans l'amour
en son plus bel enlacement
20.03.00
|
Pourquoi
ô toi mon âme lancinante venue dire
que la rosée n'a plus de plage où se poser
pourquoi venue me dire
que ses yeux emplis de sel et d'heures
dérivent sur le temps
Pourquoi ô mon âme venue me dire
que le rêve était halluciné
dans ces méandres de la douleur trop vive
en ces moments où se chantent tous les désirs
Pourquoi ô mon âme venue me dire
ces moments trop vifs déployés sur mes rêves
en ce corps vaincu
22.03.00
|
La main
gauche
le sixième sens
sans heurt
le texte
le geste
d'Est en Ouest
la nuit insensée
le corps s'apaise
27.03.00
|
Enchevêtré
aux impossibles
le coeur à lire
le coeur à rire
prophétise des soupirs
instants pourpres
étalés sur le corps à dire
cri grand cri
d'un silence enclos
dans le vent fugitif
demeure
un regard
immobile
27.03.00
|
Douceur
des brises amoureuses
à l'ombre des tumultes
encercle le désir
à travers bruits et ronces
appel au corps en son gémissement
jusqu'au bout du coeur
jusqu'au bout du monde
29.03.00
|
Entre nous
cet espace immaculé
par la main tendue
accueille l'instant
posé sur les lèvres du désir
déployé sur les courbes amoureuses
ascension des fièvres
jusqu'à l'intime
ultime départ
dans l'instant
05.04.00
|
Duel des
songes
au coeur des nuits amantes
quand le regard expire
sur l'urgence des lèvres
urgences des gestes accordés au désir
urgence des mots assoupis dans un souffle
urgence d'un souffle
accordé à la vie
19.04.00
|
Blondes
nuits ensoleillées
quand les corps se déploient
dans la rondeur d'un silence
nu
nus les
mots
nus les gestes
nuits des langues
parures des chambres
dans le magma des désirs
quand sombrent les nuits blondes
dans une caresse
momentanée
19.04.00
|
Mais qui
pleure dans la prison de la douleur
qui ose assombrir le blanc pur d'une voix liquide
chant saoul dans la lumière crue
en cet instant immobile
qui mais qui ose encore verser des silences
sur la liberté d'une femme féline
féline dans une cage d'oiseau
immobile en ses silences
nue dans la lumière
lovée dans l'oeil du jour
21.04.00
|
Dans la
fièvre du mouvement
des averses inondent
le bitume de ma mémoire
fièvre des
envolées
envolées des vagues
vagues de musique
musique au sommet
sommet du soir
à l'horizon
s'endort
01.05.00
|
Sur le sable
il germe des pas silencieux
Sur le blanc immense
il pleut des solitudes
Grains de
sable
Trace de neige
Rage de pas
Rage de vie
Ténèbre
01.05.00
|
Sur les
courbes du silence
des éclats de rire surgissent
primitifs
sillonnent le désir
dissout dans la nuit
apprise par coeur
Nuit du
silence
silence du coeur
au coeur du désir
primitif
01.05.00
|
Sous les
draps du désir
l'amoure se penche
au-dessus des nuances
sur le boulevard des urgences
reprise les pas troués
entre mer et monde
d'un souffle vogue
sur les vagues cambrées au large
viennent s'échouer
au quai du lit
01.05.00
|
Dans la
souricière d'un vieux corps
l'écrit se crie
saoulade de peines
éclats de rire
des voix à peines
des peines si pleines
sur le réchaud
grillade de mots
la peau répond
embrase la voix
la peine le rire
plus rien à dire
02.05.00
|
Ivre
de toutes les sagesses
elle boit l'amer
dans le piège douloureux de l'inaccessible
puise dans sa nuit
des mains assoiffées de vertiges
déployée sur le soupir d'une aube frénétique
s'abandonne dans un regard
ailleurs
autrement
02.05.00
récité
en wave
|
Poussières
d'absence
dans le chaos d'un regard
si dense
silence des solitudes
dans l'oeil éclos des nuits
nuits errantes
au banquet des affamés
03.05.00
|
Dans le
chaud dessin
y voir l'urgence du rythme
ce doux désir prononcé à l'oreille du soir
en vain glisse au pied des murmures
envolés dans le spontané du mouvement
vestige d'une transe
anéantie jusqu'à l'extrême des aubes
imaginées
S'épuise
le rythme
dans le tard des nuits
roses
03.05.00
|
L'ÉCRIT
L'ÉCHO
Loin très
loin
se respirent des silences
bien avant les mots
implosion du désir
des murmures partagés
Loin très
loin
une femme allongée sur les phrases
entre les silences vibre
en accord aux cris
Loin très
loin
des enfances circulent dans la chair du rire
refont surface
en sourires spontanés
Loin très
loin
un désir
un sourire
un mot
un écho
un silence
Ne reste
que la lune
son accompagnement
05.05.00
|
|