arbre

traîné par ses cheveux sur les routes

avec la débauche de ses branches
                                             ployées
sous le poids
des fruits qu’il ne portera pas

comme des ailes déployées jusqu'au sang
les épines de la haute soif
rapiècent le corps du retour
d'un désir crucifié sur ses branches dépouillées
une rosée rouge

donne aux champs leur étanchement de ciel
                                        ces anémones
non pas le retour d’Adonis
mais de ses blessures

à travers

 


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