Rachid DZIRI |
RUPTURE On a fractionné le silence en flux de rires invulnérables voilà que ton errance porte le nom du départ comme un grain de sable sur le chemin que nous menons nulle crainte que le retour et tu es désirable seffrite à mes pas un passé aussi lourd quune flétrissure rupture irréprochable car demain se révèle un soleil sans rancune comme un chant qui prolifère on a déconcerté le Noir comme une honte décrétée comme une nuit de passage |
HASARD Il n'est point d'oraison qui me ramène à toi indompté hasard tordu comme une mémoire il plait tant à l'océan d'égaler le silence au fond de tes prémices Quel espace saisir Dans mes veines une liqueur détenue Il s'agit d'appréhender
les vestiges révolus Que de rêves sellés
dans une danse équestre Il n'est point d'oraison pour
croire en toi |
COEUR
EN DÉRIVE J'émigre dans la splendeur du songe à l'orée de ta voix suspendu au rythme du désert entre le déclin de chaque soleil et les plissements du soir sournois j'émigre dans le prolongement permis du désir que la nuit est fragile opaque le silence assiège mon sommeil au détour du hasard généreux sur ton visage se déploie mon rire et se dresse l'océan à l'ombre des souvenirs j'aborde la vieillesse de l'aube l'énigme des insomnies dans le secret des impasses de ton coeur en dérive |
NOSTALGIE Après tout la parole prend la parole le chant de la nostalgie est une aube qui s'érige par absence ravive la somptuosité de l'Orient altier comme un sexe féminin femme intime sur le chemin inquiet qu'avale le hasard paradoxal Je me souviens Oh ! oui Je me protège de la douceur
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Ancrée
Plume
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mise en ligne 22 septembre 2003