Raymond GUILLAO
Tu es danse
Tu es danse Ta
présence est poème |
Féminité 3 Ô
Femme Soyons
deux |
LA MER Elle
n'est plus assez joueuse pour prendre ses aises Ou
la mer qui brode des songes phosphorescents Elle
ne court plus au bord des fables Elle
n'enchante plus de cauris ni d'osselets Elle
s'en est allée avec ses fêtes ses fééries Chassant
à courre sur les rivages du Temps Qui me parle encore de ce pays que fut l'Enfance
|
Ne
laissez pas jaunir les visages de mes amis
|
La
course du poète autour du monde 08.01.02 |
Je suis heureux
que tu existes Je n'aurai pas pu t'inventer Ni les aiguillles de pin de tes yeux Ni leur été magnétique Ni le miel blanc et rose de tes seins Ni ce coeur pourtant mien Où s'agite tout à coup Une population de ramiers sauvages Affolant la soif Affolant le jour Et sa lumière soudain plus dense En moi la tribu tout entière Est restée figée Avec ses couteaux et ses pieux Ses croyances La tribu retient son souffle Et frémit Quand tu te lèves et marches Avec les saisons |
L'amitié 1996 |
© Tous droits réservés - 7 janvier 2005 |